Projet LGV Pocl : la municipalité prend le train du tracé médian
Cette dernière concerne directement quatre régions et quinze départements, soit 17 millions d’habitants aujourd’hui non desservis par la grande vitesse ferroviaire. « Par ses caractéristiques économiques, financières, sociales et écologiques, ce projet est un grand plan d’aménagement du territoire, qui comporte une dimension nationale et européenne », s’est exprimé Eric Michaud. « Il est aussi la réponse à la saturation prévisible à courte échéance de la liaison stratégique et historique Paris-Lyon. La LGV Pocl (455 km en 1 h 45) représente un intérêt national pour la collectivité : gain de temps, accessibilité, performances écologiques et intégration dans un système de transports maillé. »
Le scénario soutenu par Michel Fuzeau, coordinateur du projet LGV Pocl et alors préfet de région Auvergne, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne et Île-de-France et le conseil communautaire de Roannais Agglomération, fait notamment face au scénario Ouest (500 km en 1 h 55), qui reste appuyé par l’association TGV Grand Centre Auvergne.
Des études approfondies, menées depuis 2012, révèlent que le scénario médian est le plus performant pour doubler la ligne Paris-Lyon en termes de temps de parcours, nombre de passagers attendus et rentabilité économique. Il inciterait, par ailleurs, à un meilleur aménagement du territoire, en plus de retombées socio-économiques, et serait le moins impactant sur la nature, notamment sur la traversée de la Sologne (plus grande zone Natura 2000 en Europe).
Le conseil municipal a aussi émis un avis favorable afin que le processus de concertation et le choix du scénario reprennent dans les plus brefs délais, comme précisé dans une lettre du Premier ministre en juillet 2015